Couper le robinet des PFAS et décontaminer : oui et re-oui ! En revanche, sur les moyens de réaliser la décontamination, il y a beaucoup à dire

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Qualifier les solutions de filtration individuelles de “fausse bonne idée” et promouvoir la collectivisation est séduisant sur le papier mais, quand on s’y intéresse de plus près, la promesse des “spécialistes” industriels de l’eau n’est pas si simple à tenir et appelle à un examen prudent pour ne pas tomber dans l’écueil de fausses solutions (maladaptation).

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Alors, fausse bonne idée d’un côté ou fausse solution de l’autre, comment en juger ?

Zoom sur le Gaïa V par H²O Gaïa®️: le purificateur d’eau, reminéralisant et revitalisant.

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Pour s’en tenir aux objections soulevées par des “spécialistes de l’eau”, voyons ensemble les 4 points en questions :

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1• Qualité inégale de l’offre de filtration sur le marché : en effet, seule l’hyperfiltration (osmose inverse) peut offrir une solution de filtration sûre et efficace comme le révèle l’enquête.

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2• Mauvaise utilisation des filtres par les usagers :Les appareils Gaïa V sont installés par des professionnels et une maintenance périodique (annuelle) est prévue.Pour les bricoleurs, c’est aussi possible de procéder à l’installation et à la dépose/repose (sur échange standard en maintenance périodique) en toute autonomie à l’aide de tutoriels. Un contrôle visuel à distance (depuis le siège de l’entreprise à Pierrelatte, 🇫🇷) est réalisé par les équipes d’H²O Gaïa®️ pour valider l’installation et l’échange standard.A l’issue, l’eau du robinet sort… du robinet. Aucun risque de mauvaise manip’.

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3• C’est cher… Cela représente un investissement par foyer, en effet. Hors-frais de port, installation, et maintenance, le Gaïa V, produit, monté et commercialisé en France est accessible au prix public de 1 657,20 €, garantie à vie incluse (sous conditions). Cet appareil est équipé d’une pompe mécanique qui fonctionne avec la pression du réseau d’eau potable : sans apport énergétique puisqu’il n’y a pas de moteur. Donc sans surcoût sur la facture d’électricité.

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4• Quid de la décontamination en aval (eaux de rejets) ?La question de ces infrastructures d’hyperfiltration et reminéralisation collective pose des défis non-seulement financiers mais aussi techniques. Au plan financier, le projet de stations de décontamination collective de la seule métropole de Lyon est estimé à 200 millions d’€. On ne compte pas l’électricité et les coûts en termes de surconsommation d’eau.Au plan technique, à notre connaissance, il n’existe pas de solution de reminéralisation naturelle soutenable à échelle industrielle. Les procédés au point les plus usités sont donc chimiques (billes de calcium, ions d’argent, de cuivre, etc.) et le PH (acidité) devra être relevé (chimiquement ou par électrolyse) pour éviter de détériorer le réseau de canalisation ou l’eau elle-même (qui sera contaminée par les impuretés du réseau). L’ensemble pose donc de nouveaux problèmes de santé publique.D’ailleurs, que fait-on de ces réseaux de canalisations qui alimentent les foyers et qui sont contaminés : on les change tous, aussi ?

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Pour finir, voici trois pistes de réflexion venant de nous autres, professionnels de l’eau, pour nourrir le débat sur la santé, l’environnement et l’économie circulaire :

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• Si on exclut les solutions d’hyperfiltration individuelles au point, telles que celles que propose H²O Gaïa, que fait-on ? Est-ce que l’on doit se résoudre à continuer à se laisser contaminer ?

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• S’agissant des grands projets de décontamination collectifs (à échelle industrielle) : au vu des tensions sur la ressource en eau que ces filtrations à grande échelle exerceront, serons-nous, à terme, contraints de renoncer aux nappes souterraines et nous rabattrons-nous sur la construction de stations de désalinisation industrielles qui tuent les écosystèmes marins et terrestres ?

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• Qu’est-ce que les responsables politiques attendent pour engager la levée de fonds nécessaire afin de créer et structurer la filière de dépollution des filtres en osmose inverse (qui n’existe toujours pas) ?

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